Jour 1, de Paris (France) à Camp (Irlande)

Mon sac est prêt : 7,2 kilos de matos et de nourriture.

Mercredi 25 avril

Lever à 5h du matin, direction l’aéroport de Beauvais… Eh oui, quitte à aller en Irlande, autant voyager avec Ryanair (en fait, c’est surtout que l’aller/retour m’a coûté 80 €). Arrivé à Dublin, je prends direction le bus vers la gare de Heuston (6€, 45 minutes) avant de prendre le train à 13h pour Tralee (10€). Avant d’embarquer, j’en profite pour acheter un bouquin à la gare : puisque je lis plus lentement en anglais, ça me permet d’emporter un seul livre. Mon choix se porte sur Flood (Inondation) de Stephen Baxter… J’espère que mon voyage ne sera pas à son image.

Pour l’instant, il faut bien avouer que ça y ressemble. Il fait 9°, il y a un vent très fort et il pleut dru. Ca commence bien…

Arrivée à Tralee à 17h. L’office du tourisme, où je comptais acheter une carte de la péninsule, est fermé. Je décide donc de faire sans jusqu’à Dingle. Ensuite, je verrai bien…

Direction Camp en bus, où je m’arrête au pub. Je suis servi par un vieux monsieur de 83 ans, très sympathique. Il me surnomme vite, auprès de sa femme et des clients qui entrent, « Le Breton qui veut dormir dehors ». Apparemment, l’idée de camper fin avril n’est pas forcément une bonne idée.

Ragoût

« Ah non, on ne fait restaurant qu’en été », m’a dit le patron du pub… Avant de me proposer un ragoût d’agneau, car il ne voulait pas me laisser mourir de fin (le premier jour, ça aurait été dommage).

Le patron du pub d’en face -Ashes’ Pub- a pour habitude de laisser les campeurs dormir les randonneurs derrière son établissement. Il veut bien que je m’y installe, mais me conseille fortement de plutôt m’installer dans la cabine de jardin qu’il utilise pour stocker ses bouteilles consignées. Puisqu’il se met à pleuvoir, je m’exécute.

Quel bon choix ! Il m’a été littéralement impossible de dormir de la nuit, tant le vent soufflait et la pluie tombait fort. J’en étais à me demander si la tôle ondulée – un peu percée, beaucoup rouillée – de la cabane allait tenir le choc…

Première nuit

Voila donc ma couche pour la première nuit. J’ai fait basculer une planche de contre-plaqué à travers la cabane parce que le toit fuyait.

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