Mardi 14 janvier
Après le petit déjeuner, cap sur le Perlan. C’est à l’origine un ensemble de réservoirs où est stockée de l’eau chaude d’origine géothermique. En 1991, une structure hémisphérique a été ajoutée à leur sommet. On y trouver un restaurant panoramique et deux attractions : le Musée des Sagas, qui raconte l’histoire de l’Islande, et le Volcano Show. J’attends 30 minutes que ça ouvre, mais apparemment c’est fermé aujourd’hui. Il n’y a ni horaires, ni indication précise, donc difficile de savoir. Du coup, je m’en vais.
Je n’aurais néanmoins pas fait le tour pour rien puisque le Perlan se situe sur une colline, avec une belle vue à 360° sur Reykjavik et les montagnes.
Après ça, je vais visiter l’église luthérienne Hallgrímskirkja. Construite de 1945 à 1986, elle mesure 75 mètres et était jusqu’en 2008 le plus haut bâtiment d’Islande. Son architecture extérieure rappelle les orgues basaltiques ; quant à l’intérieur, il est très dépouillé.
Il est possible de monter à son sommet (73m), pour un prix élevé : 700kr (5€ environ). Certes, la vue est jolie, mais ça fait cher le tour d’ascenseur.
Je laisse la voiture près de l’église et descend visiter le centre ville, jusqu’au musée national, près de l’université.
Là encore, le droit d’entrée est hors de prix (1500kr, c’est plus que le Louvre !). Le musée n’est pas bien grand, mais bien agencé et présente de belles pièces. Il couvre toute l’histoire de l’Islande : l’arrivée des premiers vikings, en 870, la conversation au christianisme, en l’an 1000, le passage sous domination danoise, l’indépendance (1944), la révolution industrielle (début du 20ème siècle)… On y apprend beaucoup de choses : par exemple, l’Islande est un des rares pays qui n’a pas de dialectes régionaux, car la mobilité des travailleurs entre les régions était très forte. En même temps, quand y’a 80 km entre deux fermes, on a vite fait d’atterrir dans une autre région en voulant changer d’employeur.
Je remonte ensuite le centre ville pour récupérer la voiture et la retourner au loueur. La douloureuse, pour la portière abîmée, est de 1500€. Aïe. Théoriquement, ma Visa Premier couvre les dommages aux véhicules de location. C’est d’ailleurs pour ça que je l’ai prise. On verra bien.
Mise à jour du 3 mars : après avoir eu un mal fou à récupérer tous les papiers, j’ai finalement obtenu le remboursement de cette franchise par mon assurance Visa ! Pour vous faciliter la tâche, si ça vous arrive, demandez immédiatement au loueur : une facture (et pas un simple ticket de caisse – ce que vous voyez sur la photo n’a pas suffit…) de la franchise et le barème pour les réparations. Pensez bien aussi à garder tous les tickets de caisse et papiers que vous recevez au moment de récupérer le véhicule (empreinte de la carte, facture de la location, contrat de location, etc.). Le plus dur à récupérer est la facture de réparation du véhicule : sur ce point, à part harceler le loueur pour qu’il l’envoie rapidement au garage, y’a pas grand chose à faire…
En rentrant à l’hôtel, je m’arrête au tout petit (mais gratuit !) musée de la photographie, dont l’exposition est consacrée aux « Paysages contemporains ». L’idée est de montrer l’Islande non pas dans un format « carte postale », mais comme une terre où l’homme et la nature s’affectent mutuellement. Les photos sont absolument superbes.
Je vais ensuite rejoindre à l’hôtel la fille avec qui j’ai discuté hier soir. Elle vient d’arriver à Reykjavik pour y étudier. Autant dire que je l’envies beaucoup !
C’est là-dessus que j’achève ce second séjour en Islande, puisqu’après une courte nuit, je quitte l’hôtel à 5h. Direction Belfast, pour un voyage de presse, puis le Danemark. Mais ceci est une autre histoire…
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